Large victoire du parti de Sassou Nguesso aux législatives et locales

L'ancien président français François Hollande, son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso et le Togolais Faure Gnassingbé, à Bamako, Mali, le 14 janvier 2017.

Le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso a largement gagné les élections législatives et locales du 16 juillet en remportant 70 des 151 sièges de la future assemblée nationale ; et près d'une trentaine de ses candidats sont en ballottage pour le second tour, selon les résultats officiels publiés vendredi soir à la télévision publique.

Le PCT a remporté 70 sièges au terme du premier tour et 28 de ses candidats sont en ballottage (favorable ou défavorable) pour le second tour, fixé au 30 juillet selon Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l'Intérieur qui a publié les résultats.

Loin derrière le PCT, sept indépendants, qui se réclament de l'Union des démocrates et humanistes (UDH-Yuki) de l'opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième à la présidentielle de 2016, ont été également été élus. Quatre autres sont qualifiés pour le second tour.

Reconnue comme la première formation de l'opposition, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) a obtenu trois élus.

Dans l'ensemble 93 sièges ont été pourvus sur 140 circonscriptions où le voté a eu lieu. Celui-ci a été reporté à Kellé (nord-ouest) et Kingoué (sud) à cause des troubles, a affirmé M. Mboulou.

Les élections n'ont pu être organisées dans neuf circonscriptions du Pool (sud), au lieu de huit comme précédemment annoncé, en raison des violences qui secouent cette région voisine de Brazzaville depuis la présidentielle contestée de mars 2016, remportée par le président Denis Sassou Nguesso, 74 ans cette année, qui cumule plus de trente ans à la tête du Congo.

"De manière générale les électeurs ont massivement voté à l'intérieur du pays. Mais la participation a été faible à Brazzaville et Pointe-Noire (les deux principales agglomérations du pays, ndlr)", a relevé le ministre de l'Intérieur sans toutefois évoquer un taux de participation.

Avec AFP