''L'intérêt de ce colloque c'est qu'il propose de réunir des compétences issues de filières scientifiques différentes", explique Roger Ouédraogo, le président du comité d'organisation.
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Le sociologue, l'historien, le monde religieux, le philosophe, le juriste, le spécialiste en sciences de l'éducation, ont tous un regard différent sur le terrorisme", souligne-t-il, "réunissant toutes ces compétences pour porter un regard pluridisciplinaire sur le terrorisme et l'insécurité".
Pour l'expert tchadien Ousman zakaria Ramadan, responsable du centre sahélien des études stratégiques, explique que "toutes les questions de justice, les problèmes de création d'emplois, créer des richesses et savoir les redistribuer" sont des aspects qu'il faut regarder.
"C'est le rôle des gouvernements", insiste-il. "L'Etat doit créer les conditions nécessaires pour l'épanouissement du secteur privé".
"La lutte contre la corruptionet contre l'impunité" sont, pour lui, une priorité car "tous ces facteurs négatifs désenchantent les individus et les poussent à l'extrême".
Selon l'Emir de Djibo, les attentes pour la zone la plus frappée par le terrorisme peuvent être résumées en un mot: la paix.
''Nous ressentons ce mal avec les assassinats, économiquement et aussi sur le plan des libertés", confie-y-il.
"Les djihadistes sont nos enfants, nos frères, ils ne viennent pas d'ailleurs pour commettre des actes terroristes", rappelle-t-il. "Pour nous, l'objectif est la recherche de la paix", espérant que le colloque arrive à trouver des solutions durables.
Zoumana Wonogo, correspondant à Ouagadougou