Le gouvernement camerounais veut contrôler la vente de la quantité restante afin d'empêcher les hommes d'affaires opérant dans ce secteur de créer la pénurie et d'augmenter davantage le prix.
Sur place, Moko Edwin Kindzeka est allé à la rencontre de la population.
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La pénurie du gaz domestique sévit dans les ménages depuis trois mois.
Les Camerounais gèrent difficilement cette situation, et encore plus depuis que la consommation du gaz domestique augmente de 8% chaque année.
Cette évolution a entraîné l'importation de 80% du gaz consommé. Pour obtenir cette précieuse énergie, les populations sont soumises à de nombreuses difficultés.
"Quand je suis arrivé, il y avait 400 personnes qui attendaient déjà", a décrit un Camerounais.
Cette pénurie a forcé le ministère du Commerce à organiser plusieurs opérations de vente, dont 2000 bouteilles de gaz domestique pour la dernière.
Puisqu'il n'y en a pas assez pour tout le monde, les ménages se tournent vers d'autres solutions citées ici par Ombeda Namba, un responsable du ministère du Commerce : "les gens sont obligés d'utiliser du bois et du charbon".
Selon lui, toutes les sociétés opérant dans ce secteur ne connaissent pas ce problème et il souligne que c'est le problème d'une entreprise qui réunit le plus grand nombreux de consommateurs.
La Société camerounaise de transport métallique est pointé du doigt. Elle distribue environ 70% du gaz domestique au Cameroun.
Moko Edwin Kindzeka, à Yaoundé