L'association des enseignants d'université (COLAZ) estiment que le pays n’est pas encore prêt à appliquer la réforme annoncée par le gouvernement.
David Dzatsunga, un responsable de la COLAZ, a qualifié la réforme d’hallucinante, se demandant s’il y a assez de professeurs pour enseigner toutes ces langues et si l’argent pour mettre en œuvre le nouveau programme est disponible.
Les autorités zimbabwéennes estiment, elles, que les quatre langues sont très utiles pour faire des affaires et communiquer en Afrique, mais leur projet est dénoncé comme "illusoire" par certains enseignants.
En plus de l’anglais, le shona et le ndebele sont les langues officielles au Zimbabwe. Les trois langues sont utilisées dans les activtés économiques et administratives, en plus de treize langues véhiculaires minoritaires.