Cela porte à 12 le nombre des pays ayant signé un protocole d'accord sur la dette depuis la mi-avril, a précisé dans quatre communiqués distincts les représentants des pays créanciers du Club de Paris
Le montant total des échéances ainsi différées cette année pour ces douze pays atteint environ 1,1 milliard de dollars; auquel s'ajoute le report d'arriérés préexistants.
Lire aussi : Les autorités congolaises demandent au FMI une aide d'urgenceA ce jour, depuis la décision à la mi-avril du G20 de suspendre le service de la dette des pays les plus pauvres pour les aider à faire face à la crise du coronavirus, 30 pays éligibles ont officiellement demandé au Club de Paris à bénéficier d'un moratoire, indiquent les communiqués.
Le 19 mai, le premier pays a bénéficier d'un moratoire dans ce cadre avait été le Mali, suivi par le Népal, Grenade et la Dominique.
A la mi-avril, les 22 créanciers du Club de Paris et les créanciers émergents, parmi lesquels des pays comme la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, la Turquie ou l'Afrique du Sud, s'étaient mis d'accord pour suspendre des paiements sur le service de la dette au profit des pays les plus pauvres.
Lire aussi : Le Club de Paris accorde un moratoire au paiement de la dette malienneLe Club de Paris, fondé en 1956, est un "groupe informel" de pays dits "industrialisés", parmi lesquels la France, les États-Unis, l'Allemagne, le Japon ou encore la Suisse.
Cette institution multilatérale a pour objectif de permettre "aux créanciers de recouvrer leurs créances en arriérés et de trouver une solution efficace et rapide aux crises de la dette souveraine".
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