"Pour nous, ce n'est pas la question, c'est encore une fois n'importe quoi. Et nous ne voulons rien avoir à faire avec ce n'importe quoi. C'est du grand n'importe quoi", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes, ajoutant n'avoir "ni à démentir ni à confirmer" ces informations.
Accusé par le Washington Post d'avoir divulgué des renseignements concernant une opération du groupe jihadiste Etat islamique en préparation, Donald Trump a affirmé mardi sur Twitter qu'il en avait "absolument le droit".
Ces informations avaient été communiquées par un partenaire des Etats-Unis qui n'avait pas donné l'autorisation à Washington de les partager avec Moscou.
Si Donald Trump n'a pas a priori enfreint la loi (un président dispose d'une grande marge de manoeuvre pour déclassifier les informations dont il dispose), son initiative pourrait mettre en danger le partage de renseignement avec des alliés proches.
Washington et Moscou prônent des approches opposées dans le dossier syrien: les Etats-Unis souhaitent le départ du président syrien Bachar al-Assad, que la Russie soutient militairement depuis septembre 2015.
Avec AFP