Selon M. Omeri a l’offensive contre Baoko Haram recolte "des succès stratégiques importants".
"Les soldats sont toujours sur le terrain en train de travailler dur, et nous sommes en train de mener le denier assaut, qui a commencé avec (la prise de) Bama", a-t-il poursuivi.
M. Omeri cite entre autres Bama qui a été repris lundi mais indique que les islamistes sont encore présents à certains comme à Abadam, Gwoza et Askira, quatre des localités de l'État de Borno, le plus touché par les violences islamistes ces six dernières années.
Le porte-parole du gouvernement nigérian a rassuré du renfort était en train d’être acheminé à ces trois états. M. Omeri avait annoncé la semaine dernière que 36 villes, en tout, avaient été reprises des mains des islamistes depuis le début de l'offensive fin janvier.
Les deux États voisins d'Adamawa et Yobe, secoués par l'insurrection, ont déjà été "libérés" du joug de Boko Haram entre vendredi et lundi, selon les autorités nigérianes.
Ces informations n'ont pas pu être vérifiées de source indépendante même si les troupes du Cameroun, du Tchad et du Niger voisins dans la région, ainsi que de mercenaires étrangers, sont déployées sur terrain.
Cette opération militaire de sécuriser la région dont les islamistes s'étaient emparés menaçant d’empêcher les élections présidentielle et législatives qui ont dû être repoussé au 28 mars.
Dans une interview publiée la semaine dernière, le président Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection, avait affirmé que l'État de Borno serait débarrassé de Boko Haram d'ici deux semaines. M. Omeri a refusé de commenter cette information.
L'insurrection islamiste a fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés depuis 2009.
(L’information traitée dans cet article provient de l’AFP).