"Toutes les sociétés qui n'ont pas encore soumis leur plan d'indigénisation tel que l'exige la loi devront le faire avant l'expiration du nouveau délai fixé au 31 mars 2016", indique dans un communiqué le ministère de l'Indigénisation.
Les lois d'indigénisation de 2007, mises en place par Robert Mugabe, exigent que la majorité des parts des entreprises - 51% - soient détenues par des Zimbabwéens, une condition qui représente un obstacle majeur pour les investissements étrangers
Une entreprise étrangère peut toutefois conserver la majorité des parts pour une période maximale de cinq ans, à l'exception du secteur de l'énergie ou ce délai peut aller jusqu'à 20 ans.
Les sociétés étrangères peuvent également demander une extension du délai d'indigénisation.
"Celles-ci peuvent continuer à continuer à travailler dans tous les secteurs de l'économie mais devront payer un tribut de non observance" de l'indigénisation.
La loi sur l'indigénisation a créé une profonde incertitude dans les milieux d'affaires étrangers et rendu frileux les investisseurs étrangers.
Le FMI a exhorté le Zimbabwe à réviser sa politique d'indigénisation.
Avec AFP