Le chef de l'Etat tchadien avait annoncé le 31 décembre la tenue d'élections législatives "en 2018", sans en préciser le mois.
Ce scrutin a été repoussé à plusieurs reprises. La troisième législature à l'Assemblée devait se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l'avait prolongée.
En février 2017, les élections avaient été repoussées sine die, le président Déby arguant un manque de moyens. Il avait alors déclaré qu'elles n'auraient pas lieu avant 2019, suscitant la colère de l'opposition.
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Idriss Déby a rencontré vendredi les représentants de différents partis d'opposition, dont le Front de l'opposition nouvelle pour l'alternance et le changement (Fonac), qui a rejeté les conclusions d'un récent forum sur les réformes institutionnelles, boycotté par toute l'opposition.
Fin mars, à l'issue de ce forum rassemblant de représentants de partis, des religieux et des acteurs sociaux, le Tchad avait décidé la mise en place d'une 4ème république et de se doter d'un "régime présidentiel".
Lors de sa rencontre avec des opposants, Idriss Déby a aussi évoqué une possible réforme du Cadre national de dialogue politique (CNDP), structure chargée de préparer les élections et regroupant des membres de la majorité, de l'opposition et de la société civile.
Avec AFP