"C'est un grand honneur d'être avec le président (Petro) Porochenko", a déclaré le président américain depuis le Bureau ovale, en présence de ce dernier et du vice-président Mike Pence. "Nous avons eu de très très bonnes bonnes discussions", a-t-il ajouté.
Les nouvelles sanctions visent 38 individus et entités en Ukraine ainsi que deux responsables gouvernementaux russes et une douzaine d'individus et organisations opérant en Crimée.
Elle ont pour objectif de "maintenir la pression sur la Russie pour trouver une solution diplomatique", a expliqué le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.
Selon le Trésor américain, celles liées à la situation dans l'est de l'Ukraine resteront en place "jusqu'à ce que la Russie honore ses obligations des accords de Minsk". "Les sanctions américaines liées à la Crimée ne seront pas levées jusqu'à ce que la Russie termine l'occupation de la péninsule", a-t-on ajouté de même source.
Parmi les individus placés sur la liste noire américaine, qui bloque leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis et interdit toute relation commerciale avec eux, figurent une vingtaine d'Ukrainiens séparatistes. Ils ont des postes à responsabilité dans les Etats sécessionnistes de Crimée, "la République populaire de Donetsk" autour de la ville du même nom et "la République populaire de Lougansk".
Ainsi le directeur des services pénitentiaires de la "République de Crimée" et son procureur mais aussi le ministre de l'Intérieur de la "République de Lougansk", ainsi que son ministre de la Sécurité sont désignés. Un responsable des Services de migration russe en Crimée est aussi sur la liste.
Deux organisations para-militaires et leurs dirigeants dont PMC Wagner, qui recrute des soldats pour combattre avec les séparatistes en Ukraine, et Wolf Holding of Security Structures, qui forme aux arts martiaux et techniques militaires, sont également sanctionnées.
En Crimée, six banques sont sur la liste.
En Russie, Alexander Babakov, en charge de l'administration des Russes qui vivent à l'étranger, déjà sanctionné par l'Union européenne depuis 2014, a également été mis à l'index de même que deux de ses collaborateurs.
Avec AFP