La question est de savoir "comment convaincre la Corée du Nord qu'un accord ne sera pas rejeté dans un an ou deux par la prochaine administration américaine", a-t-il estimé devant la presse, en marge d'une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Vienne.
A l'issue d'un entretien avec son homologue américain Rex Tillerson dans la capitale autrichienne, M. Lavrov avait assuré jeudi que Moscou était disposé à faciliter des négociations entre Washington et Pyongyang.
"Nous savons que la Corée du Nord veut avant tout discuter avec les Etats-Unis de garanties sur sa sécurité. Nous sommes prêts à soutenir, à participer à ces négociations", a-t-il assuré. "Nous sommes convaincus qu'il est nécessaire de mettre fin à la spirale vicieuse de la confrontation, des imprudences et des provocations."
Les tensions sont très élevées sur la péninsule coréenne où le Nord a multiplié les tirs de missiles et les essais nucléaires, tout en échangeant des menaces belliqueuses avec le président américain Donald Trump, qui a ordonné des manoeuvres militaires dans la région.
M. Trump a dénoncé plusieurs engagements internationaux de son pays, retirant les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat et menaçant de "déchirer" l'accord nucléaire conclu entre Téhéran et les grandes puissances en 2015.
Avec AFP