C'est dans un faire-part de décès diffusé samedi que les shebab ont confirmé la mort de Mohamed Mohamud - alias Kuno, Dulyadin ou encore Gamadhere - qui avait été annoncée le 1er juin par les autorités somaliennes.
Mohamed Mohamud, un Kényan, fut professeur dans une école coranique de Garissa, à 365 km au nord-est de Nairobi. Après sa mort, sa dépouille a été exhibée par les autorités locales.
"Nous nous consolons à l'idée que le combattant musulman, Sheikh Mohamed Mohamud Ali (Dulyadin), est mort en martyr, puisse Allah l'accueillir et l'envoyer au Paradis", écrivent les shebab dans leur communiqué, affirmant que le chef islamiste a été abattu par "les croisés américains".
Le Kenya, qui considère Mohamed Mohamud comme le principal organisateur du massacre de Garissa, avait annoncé sa mort en juillet 2015 dans une attaque de drone américain en Somalie, avant de finalement se rétracter.
Mais le 1er juin, le ministre de la Sécurité de l'Etat somalien du Jubaland, Abdirashid Janan, a de nouveau annoncé son décès, affirmant qu'il avait été "tué par des commandos somaliens et les forces spéciales du Jubaland" dans le sud-ouest de la Somalie, près du port de Kismayo, avec trois autres "hauts commandants" shebab.
Les forces spéciales somaliennes bénéficient de l'appui américain, tant au niveau de la logistique que de la formation.
Avec AFP