Les négociations sont en cours, mais certaines réformes engagées cette année par le gouvernement guinéen semblent fâcher les fondateurs d’institutions d’enseignement supérieur privés.
Your browser doesn’t support HTML5
"L’Etat a décidé de renvoyer les littéraires mais pas les techniciens alors que la priorité doit être mise sur la technique, les techniciens, je vais dire : des médecins et des ingénieurs. Tous ceux-là font partie de ce mouvement ", se plaint Guyguy Bamba chargé de la communication de l’Université Kofi Annan de Conakry.
Les patrons des universités privés dénoncent entre autres le non-paiement des arriérés de bourses. Le mouvement consiste à fermer les salles de classe jusqu’à nouvel ordre. Le paiement des bourses n’est pas la seule revendication des universités privées de Guinée. Elles veulent revoir la limitation des orientations décidée par le ministre guinéen de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Selon le ministre Yéro Baldé, les filières comme la médecine, la pharmacie, l’odontostomatologie et le tourisme n’auront pas d’étudiants cette année pour raison de restructuration.
Au cours d’une conférence de presse à Conakry, le ministre guinéen de l’enseignement supérieur a annoncé la construction et la rénovation de quatre universités publiques.
Reportage de Zakaria Camara à Conakry