En Guinée, des élections législatives devront avoir lieu le 16 février 2020 selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Cette annonce est faite dans un contexte de crise sociopolitique.
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Les manifestations contre un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé sont organisées presque toutes les semaines.
Ce nouveau chronogramme pour le scrutin législatif a été adopté vendredi à l’unanimité des commissaires : 16 des 17 commissaires ont voté pour, précise le communiqué de la Commission électorale nationale indépendante.
Le président de la Céni a fait remarquer qu’il s’agit d’une vision, d’un ensemble d’opérations dont la mise en œuvre requiert à la fois des ressources humaines compétentes et des moyens techniques et financiers.
Maitre Amadou Salif Kébé dit donc vouloir compter sur l’accompagnement technique, matériel et financier des pouvoirs publics, des acteurs socio-politiques et des partenaires techniques et financiers.
La Céni, par la voix de son président, a aussi annoncé des acquis. Il s’agit notamment de logiciels d’enrôlement biométriques, de moteurs IBIS pour soustraire des doublons dans les données alphanumériques, les empreintes digitales et la détection faciale des électeurs.
Toutes ces acquisitions, précise la Céni, ont été faites sur la base des recommandations de l’audit du fichier électoral entre autres.
C’est le deuxième chronogramme depuis l’expiration des mandats des députés. Les législatives avaient été fixées au 28 décembre 2019, mais l’opposition guinéenne l’avait jugée irréaliste. Depuis plusieurs semaines, l'opposition manifeste dans la rue contre un éventuel 3e mandat d’Alpha Condé.