Ils ont été "relâchés sur autorisation du maire" de la ville, a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Lisangi Nkumu, commandant adjoint de la police de Beni dans le Nord-Kivu.
"Nous saluons cette libération, mais nous estimons que nos militants ne pouvaient pas être arrêtés pour avoir manifesté", a réagi auprès Regina Masinda du mouvement Lutte pour le changement (Lucha), interrogé par l'AFP. "Nous n'allons pas baisser les bras. La lutte continue", a-t-il ajouté.
Ces militants avaient été arrêtés pendant une marche du mouvement des jeunes indignés Lucha, contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila dont le mandat a expiré depuis fin 2016.
La Constitution interdit à M. Kabila de se représenter pour un nouveau mandat, mais la justice l'a autorisé à rester en fonction jusqu'à l'élection de son successeur.
Les élections (présidentielle, législatives et provinciales) auraient dû se tenir avant fin 2017 en vertu d'un accord majorité-opposition conclu à la fin de l'année dernière. Aucun calendrier électoral n'a encore été rendu public.
La Commission électorale chargée d'organiser les scrutins table désormais sur 2019 et les États-Unis exigent leur tenue en 2018.
Avec AFP