"Les conditions de détention sont vraiment déplorables (...). Je vais prendre un peu de repos avant de reprendre le travail", a ajouté le journaliste de 60 ans, en évoquant aussi "un problème de perte de mémoire".
Le journaliste, directeur de l’hebdomadaire satirique "Sel-Piment", avait été arrêté en février dans une clinique où il suivait un traitement, avant d'être jugé et condamné à six mois de prison en mai.
Il avait été reconnu coupable d'avoir diffamé Georgette Okemba, épouse de l’amiral Jean-Dominique Okemba, conseiller spécial du président Sassou Nguesso, qu'il accusait d'avoir détourné un milliard de FCFA (1,5 million d’euros) du Trésor public.
Peu avant, son journal avait été suspendu pour une durée indéterminée par le Conseil supérieur de la liberté de communication que dirige Philippe Mvouo, un ancien ministre (2002-2007) et membre du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir).
Raymond Malonga avait aussi été condamné à une amende de 30 millions de FCFA (45.000 euros), dont il doit s'acquitter dans un délai de quatre mois, a indiqué à l’AFP un membre de la famille du journaliste qui a requis l’anonymat. "Pour sa libération, nous avons payé une caution de 100.000 FCFA (152 euros)", a-t-il ajouté.
Quelques responsables d’organisations de défense des droits de l’homme avaient fait le déplacement à la prison centrale de Brazzaville pour assister à sa sortie.
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