Les Etats-Unis "condamnent avec force" le coup d'Etat militaire au Mali et exigent "le retour immédiat de l'ordre constitutionnel" dans le pays, a déclaré jeudi le porte-parole de la Maison-Blanche.
Washington "est solidaire des Maliens et du gouvernement légitimement élu du président Amadou Toumani Touré", a ajouté Jay Carney, dans un communiqué.
Cette condamnation s’ajoute à plusieurs autres émanant des capitales occidentales après que des soldats mutins ont annoncé jeudi avoir renversé le président malien. La France, ancienne puissance coloniale, a annoncé la suspension de sa coopération avec Bamako.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a publié une déclaration condamnant fermement la rébellion au sein de l’armée malienne et disant que ce coup n’a « aucune justification ».
A 15h GMT, on ne savait pas exactement où se trouvait ATT, mais il serait, selon son entourage, réfugié dans un camp militaire de la capitale avec des hommes d'élite de la garde présidentielle, selon l’Agence France Presse.
Les militaires ont annoncé avoir "mis fin au régime incompétent" du président Touré, qu’ils accusent de ne leur avoir pas donné les moyens adéquats pour combattre les rebelles touaregs dans le Nord, une zone déjà en proie aux activités de groupes islamistes armés incluant Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et divers trafiquants.
Les putschistes ont annoncé plus tard avoir fermé "toutes les frontières jusqu'à nouvel ordre".