"Soyons nombreux pour honorer nos martyrs. Soyons ensemble pour dire non à la persécution des chrétiens qui se déroule dans notre propre pays", indique un communiqué du comité laïc de coordination (CLC).
Le CLC invite "la communauté nationale et internationale" pour cette messe en la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa.
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Au moins six personnes ont été tuées le 21 janvier dans la répression de marches organisées à l'appel du CLC pour demander au président Kabila de déclarer publiquement qu'il a bien l'intention de quitter le pouvoir, ainsi que pour le respect des libertés publiques.
La répression de ces marches, interdites par les autorités, avaient suscité la réprobation des partenaires occidentaux de la RDC.
Le 12 janvier, une précédente messe, à la mémoire des victimes d'une précédente marche le 31 décembre, avait pris des allures de réunion politique de l'opposition, en présence des ambassadeurs ou représentants de plusieurs pays (Union européenne, Belgique, France, États-Unis...).
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"Que les médiocres dégagent", avait lancé quelques jours auparavant l'archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo.
Le président congolais Joseph Kabila a critiqué ce qu'il considère comme une ingérence de l'Eglise dans la politique, au cours de sa conférence de presse du 26 janvier. "Rendons à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Quand on essaie de mélanger les deux, c’est dangereux. Le résultat est toujours négatif", a-t-il affirmé.
Avec AFP