Neymar dément tout problème avec ses co-équipiers du PSG

Neymar lors du PSG-Marseille, à Marseille, 22 octobre 2017

"Arrêtez de créer des histoires qui n'ont pas lieu d'être", a demandé la star brésilienne Neymar, qui, "blessé" par les polémiques concernant ses relations avec Unai Emery, s'est défendu de tout problème au Paris SG, en marge d'un match amical avec la Seleçao vendredi à Lille contre le Japon (3-1).

. Emu aux larmes

Neymar prend rarement la parole au hasard. Cette fois, il a même "demandé à être" présent en conférence de presse, espace traditionnellement dévolu aux entraîneurs après les matches. Pourquoi ? Parce qu'il "n'aime pas les histoires créées sur" lui, a-t-il clamé... Au point de s'essuyer les yeux, ému aux larmes, quand son sélectionneur Tite a pris sa défense devant la presse.

Le Brésilien fait régulièrement parler de lui depuis qu'il est devenu cet été le joueur le plus cher de l'histoire, le Paris SG versant 222 millions d'euros à Barcelone pour s'offrir ses services.

S'il a débuté en fanfare sous le maillot parisien, ces dernières semaines ont été plus mitigées, avec en point d'orgue une exclusion lors du 'clasico' contre l'Olympique de Marseille (2-2) et des relations qui se seraient, selon certains médias, tendues avec son entraîneur Unai Emery.

. 'Rien qui me gêne' à Paris

Mercredi, le quotidien spécialisé L'Equipe avait ainsi consacré sa "Une" au "fossé" séparant le Brésilien de son entraîneur espagnol. Et en Espagne, le quotidien catalan Sport a suggéré mardi que 'Ney', déçu par la qualité du championnat de France, était "fatigué" d'affronter les équipes moins prestigieuses de la Ligue 1, au point de s'être fait porter pâle pour le déplacement contre Angers le week-end précédent.

"Il n'y a rien qui me gêne dans mon club", a rétorqué vendredi la star brésilienne, qui a inscrit sur penalty le premier but de sa sélection contre le Japon en match amical (score final 3-1). "Ce qui me gêne, c'est l'histoire dans la presse sur mes relations entre moi et mes partenaires. Je suis là pour vous donner ma version de l'histoire, de ma propre bouche".

"Tout le monde crée des histoires sur ma présence à Paris, mes relations avec mon entraîneur, avec (Edinson) Cavani. Ces choses n'existent pas, ce n'est pas vrai", a encore affirmé celui qui avait été filmé alors qu'il s'opposait à l'Uruguayen au sujet d'un penalty à tirer, le 17 septembre contre Lyon. "Tout se passe bien à Paris, je suis très heureux ici", a-t-il encore affirmé.

"Je suis venu à Paris avec l'accord de mon entraîneur (Emery). Quand je suis arrivé ici, on a eu une rencontre. Je lui ai dit que je voulais l'aider, et il m'a dit qu'il voulait m'aider à atteindre mes objectifs personnels et collectifs. Je ne suis pas là pour faire des problèmes avec qui que ce soit. Je connais mon rôle sur le terrain et je fais ce que mon coach me demande de faire", a-t-il dit vendredi, assurant que les médias avaient publié des "choses" qui le "blessent".

. Mea culpa

"Cela fait un an et demi que je travaille avec Neymar", l'a donc défendu son sélectionneur, Tite. "On a joué plusieurs matches l'un contre l'autre et nous avons toujours été loyaux l'un à l'autre. Les gens ont dit que j'avais eu des problèmes avec Neymar. Ce n'était pas vrai. Neymar est un très bon être humain. Tout ce qui se passe dans le vestiaire reste dans le vestiaire, mais c'est quelqu'un qui vous regarde dans les yeux".

Le Brésilien de 25 ans a néanmoins souhaité s'"excuser", "pour (ses) erreurs dans la vie". "Je suis un être humain, je peux pleurer ou me réveiller de mauvaise humeur", a-t-il plaidé dans une forme de mea culpa.

"Quand vous êtes regardé par tout le monde, le gens attendent de vous d'être parfait mais je ne le suis pas. J'ai 25 ans, et j'apprends beaucoup. J'ai fait des erreurs, je vais continuer à en faire. Je veux être meilleur et m'améliorer à chaque fois que cela soit avec la Seleçao ou dans ma nouvelle maison." Il a finalement quitté la salle de presse, après avoir remercié son sélectionneur de son soutien.

Avec AFP