"L'attaque s'est produite à 20h20 (19h20 GMT) au milieu d'un groupe de résidents. Il n'y aucun doute que cette attaque porte la signature des terroristes de Boko Haram ", a déclaré Musa Aira, un responsable de la milice civile qui aide les forces armées à combattre le groupe islamiste.
Cette zone de la ville de Maiduguri, un vaste camp de réfugiés de personnes déplacées par le conflit, a plusieurs fois été la cible d'attaques-suicides de membres de Boko Haram, notamment des femmes.
>> Lire aussi : L'ONU suspend l'aide humanitaire après l'attaque de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria
Dimanche, trois femmes kamikazes sont décédées dans une attaque-suicide ratée à Konduga, ville proche de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno.
Jeudi, au moins trois humanitaires nigérians employés par l'ONU avaient été tués dans une autre attaque-suicide à Rann, à 175 km à l'est de Maiduguri.
>> Lire aussi : Au moins trois humanitaires de l'ONU tués par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria
Ces attaques surviennent deux semaines après l'enlèvement par des combattants présumés de Boko Haram de 110 jeunes filles d'une école de Dapchi, dans l'Etat voisin de Yobe, démontrant que le groupe islamiste armé représente toujours une menace meurtrière, en dépit des affirmations régulières du gouvernement selon lesquelles il a été vaincu.
L'insurrection djihadiste dans le Nord-Est a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009.
Avec AFP