Nouvel appel à des manifestations contre Faure Gnassingbé samedi

L'opposition togolaise à Lomé, au Togo, le 26 mars 2018. (VOA/Kayi Lawson)

L’opposition et les organisations de la société civile appellent à des manifestations au Togo malgré l’interdiction du gouvernement. Mercredi et jeudi, la police a étouffé les manifestations à Lomé et dans d’autres villes.

La coalition des 14 partis de l’opposition, le mouvement de la société civile Front citoyen Togo debout et la centrale syndicale Synergie des travailleurs togolaise demandent aux Togolais de descendre dans les rues samedi après les actions empêchées mercredi et jeudi.

Chacune des organisations fait valoir ses revendications séparément.

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Jeudi, il n’y a pas eu de manifestations à Lomé comme initialement prévues. Les raisons ne sont pas les mêmes que mercredi, où la manifestation a été étouffée par les forces de l'ordre à coup de gaz lacrymogènes.

La répression de mercredi a eu raison de la détermination des manifestants qui ne se sont pas présentés jeudi matin aux différents points de départ de la marche.

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Le gouvernement dit maintenir l'interdiction des manifestations.

Le ministre de l'administration territoriale, Payadowa Boukpéssi, explique que cette interdiction est motivée par la volonté de Lomé de ne pas violer les engagements pris par les parties prenantes au dialogue.

Comme bilan de la journée de mercredi, la coalition des partis de l'opposition déplore 25 manifestants blessés et une tentative d'assassinat sur la personne de Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l'opposition.