La nouvelle Céni, composée des représentants de la coalition au pouvoir, de l'opposition et de la société civile, est dirigée par l'avocat Issaka Souna, qui avait déjà présidé la Commission en 1999.
Agé de 63 ans, Me Souna avait occupé le poste de Chef adjoint de la Mission d'observation électorale de l'ONU au Burundi, et celui de chef de la division de l'assistance électorale pour l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI).
Des élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en 2021 au Niger. Ces scrutins pourraient être précédés par des élections municipales et régionales d'abord prévues en janvier 2017, avant d'être reportées.
Un fichier biométrique sera confectionné pour la tenue des scrutins, a souligné le ministre de l'Intérieur, Bazoum Mohamed, également président du parti au pouvoir.
Après avoir exercé un premier mandat de cinq ans, le président Issoufou a été réélu en 2016 pour un second et dernier quinquennat. Sa réélection avait été fortement contestée par ses rivaux.
Début avril, il avait assuré qu'il ne modifierait pas la Constitution pour briguer un troisième mandat à l'issue de son dernier quinquennat légal en 2021.
Il a expliqué que son "ambition" est "d'organiser en 2021 des élections libres et transparentes et de passer le témoin à un autre Nigérien que les Nigériens auront choisi".
S'il y parvient, il sera le premier président démocratiquement élu à assurer une alternance pacifique à la tête du pays. Son prédécesseur, Mamadou Tandja, avait été renversé en 2010 par un putsch militaire pour avoir modifié la Constitution afin de se maintenir à l'issue de ses deux quinquennats légaux.
Le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, mais qui est riche en uranium, n'a jamais connu de vraie alternance démocratique depuis son indépendance en 1960. Le processus démocratique amorcé en 1993, a souvent été interrompu par des coups d'Etat militaires.
Avec AFP