Opération Barkhane : une vingtaine de jihadistes "mis hors de combat"

Opération conjointe des forces armées maliennes et de Barkhane menée fin juin dans le Gourma au Mali, photo publiée le 6 juillet 2018. (Twitter/Etat-Major armées)

Une vingtaine de jihadistes a été "mise hors de combat" lors d'une série d'opérations des armées française et malienne entamées le 4 janvier dans le centre-est du Mali, a indiqué jeudi l'état-major des armées françaises.

"Dans la nuit du 4 au 5 janvier, deux opérations héliportées au nord et au sud de la forêt de Serma" (entre Gao et Mopti) ont été appuyées par une frappe aérienne. L’une d’entre elle a conduit à la neutralisation de terroristes", précise l'état-major dans un communiqué.

Cette zone boisée et difficile d'accès, à 200 km au sud-ouest de Gao, abrite de longue date des bases jihadistes, régulièrement ciblées par les soldats de l'opération Barkhane, notamment en juin 2017.

"Dans la nuit du 8 au 9 janvier, une opération de force a été menée sur un groupe de terroristes" dans la même zone, ajoute le communiqué.

"La fouille approfondie des zones boisées a permis de mettre à jour une zone d’entraînement et une véritable base logistique terroriste, et de saisir des véhicules, de l’armement lourd et léger et des munitions de tout calibre, des engins explosifs improvisés et le matériel servant à les confectionner", détaille l'état-major.

Au total, "une vingtaine de membres des groupes terroristes a été mise hors de combat" (tués ou capturés) au cours de ces opérations, selon la même source.