La CPI prévient que la procureure soumettrait officiellement ces charges le 21 décembre.
"Une notification précoce de ces charges additionnelles était requise afin de laisser à la défense suffisamment de temps pour se préparer", souligne la CPI.
Dominic Ongwen était un des principaux chefs de la tristement célèbre rébellion de la LRA, née dans les années 1980 en Ouganda.
Ecroué à La Haye après sa reddition en janvier en Centrafrique auprès des forces spéciales américaines, il est dans l'attente d'une "audience de confirmation des charges", étape lors de laquelle les juges doivent déterminer si les accusations sont assez solides pour justifier un procès.
Agé d'environ 40 ans, il est le premier haut responsable de l'Armée de résistance du seigneur (LRA), dirigée par Joseph Kony, à comparaître devant la CPI.
Les nouvelles charges portent toutes sur des attaques menées entre octobre 2003 et juin 2004 contre des camps de civils forcés à fuir leurs foyers suite à la sanglante rébellion de la LRA.
Plus de 100 personnes, dont de nombreux enfants et bébés, avaient été tuées lors de ces attaques.
Par exemple, dans le camp Lukodi dans le nord de l'Ouganda, "de nombreux civils dont des enfants ont été brûlés vifs dans des huttes que les combattants de la LRA avaient" incendiées, a affirmé l'accusation dans un document de la CPI.
Avec AFP