Plusieurs milliers de membres et militants du PCT venus des quatre coins du Congo, des délégations parties d'Europe, singulièrement de la France, prennent part aux travaux du congrès qui se poursuivront jusqu'à lundi.
Les représentants des partis des "pays amis" tels que les Partis communistes chinois et cubain, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) ou encore le Front patriotique rwandais (FPR) étaient de la partie.
Secrétaire général sortant, en poste depuis 2011, Pierre Ngolo, 65 ans, a été le seul à prendre la parole. Il a exhorté ses camarades à la "discipline" et à "travailler pour le bien-être des Congolais".
"C'est de la responsabilité du PCT de porter le peuple congolais à la réalisation de ses rêves d'une société démocratique, développée où il fait bon vivre", a insisté M. Ngolo.
Président du Sénat depuis 2017, M. Ngolo ne peut être candidat à sa propre succession conformément à un nouveau règlement du PCT daté de 2016 qui interdit le cumul de fonctions.
Le principal enjeu du congrès est la désignation d'un nouveau secrétaire général chargé de conduire cette formation cinquantenaire jusqu'à la présidentielle.
Jeudi, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, principale parti d'opposition) a estimé que les conditions ne seraient pas réunies pour que le pays organise une présidentielle en 2021.
L'UPADS a proposé une transition et un scrutin présidentiel en 2023 sans la participation de Denis Sassou Nguesso.
"Il y a des gens, qu'ils soient au pouvoir [ou dans] l'opposition, qui ne sont jamais prêts pour aller aux élections", a réagi auprès de l'AFP Anatole Collinet Makosso, membre du bureau politique du PCT et ministre de l'Enseignement. "Mais, au PCT nous pensons que l'alternance c'est le respect des échéances", a-t-il ajouté.