"Je lui ai parlé de M. Mokoko et d'autres personnes en lui disant qu'on attendait de sa part des actes", a déclaré M. Le Drian devant l'Association de la presse diplomatique, à l'issue d'une rencontre à Paris avec le président congolais de 76 ans, dont 35 à la tête de l'Etat.
"Je le lui ai dit avec fermeté et je pense que le président de la République lui dira la même chose", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Lire aussi : Le gouvernement congolais agrée un parti proche du général MokokoM. Sassou a eu dans la foulée son premier entretien bilatéral avec son homologue français Emmanuel Macron, lors d'un déjeuner de travail portant notamment sur les questions d'environnement.
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La dernière visite à l'Elysée du président Sassou Nguesso remonte à mai 2018, comme représentant de l'Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne.
Au pouvoir depuis 1979 au Congo - à l'exception d'une parenthèse de cinq années qu'il a refermée par un coup d'Etat -, Denis Sassou Nguesso, a été réélu en 2016 lors d'un scrutin dénoncé par l'opposition.
Lire aussi : Les compagnons de Mokoko écopent de 30 mois de prison fermeCette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue du prochain scrutin présidentiel de 2021.
Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat" et "détention illégale d'armes et munitions de guerre".