L'essentiel de ce financement (45 milliards de dollars) va provenir de l'Association Internationale de Développement (AID), l'agence de la Banque mondiale qui accorde des dons et des crédits à taux zéro aux pays les plus pauvres.
Quelque 8 milliards proviendront de financements privés par le biais de la Société financière internationale (IFC), une autre antenne de la Banque mondiale, et 4 milliards de la Banque internationale pour la recontruction et le développement (BIRD), la filiale de la Banque dédiée aux pays à revenu intermédiaire, a précisé le président de la BM Jim Yong Kim, cité dans un communiqué.
L'Allemagne, qui a accueilli vendredi et samedi une réunion des ministres des Finances du G20 à Baden-Baden, a fait du partenariat avec l'Afrique (appelé "Compact with Africa") une priorité de sa présidence en 2017. De tous les pays africains, seule l'Afrique du sud fait partie de ce cénacle international.
"Cela représente une occasion unique de modifier la trajectoire du développement en Afrique sub-saharienne. Avec ces engagements, nous allons pouvoir travailler avec nos clients pour significativement développer les programmes en faveur de l'éducation, des services de santé de base, de la propreté de l'eau et de son traitement, de l'agriculture, du climat des affaires, des infrastructures et des réformes institutionnelles", a-t-il ajouté.
Le président de la BM doit se rendre dès dimanche en Rwanda et en Tanzanie pour mettre en exergue le soutien de son institution à la région.
L'augmentation des financements de l'AID va notamment profiter à quelques 448 projets déjà en cours en Afrique sub-saharienne, région qui représente à elle seule plus de la moitié des pays éligibles aux financements de cette institution, souligne le communiqué.
Avec AFP