Les traces au sol du véhicule de la police calciné sont un des derniers signes visibles qui rappellent l'attaque du 30 mai dernier.
Toutes les activités ont repris mais beaucoup prennent des précautions. Notamment, chez les boutiquiers des abords du poste.
"J'avais l'habitude de passer la nuit, mais depuis l'attaque, je ferme tous les jours à 17 heures. Le commerce ne marche pas comme avant, " confie à VOA Afrique Ousseini Oumarou, boutiquier au poste de police de Petelkole.
Les habitudes des habitants du village de Petelkole ont aussi beaucoup changé depuis cette attaque.
"Nous avons peur. Tout s'arrête ici après la prière du soir", affirme Hamssatou Amadou, une habitante de Petelkole.
"Dès que la nuit tombe, chacun s'enferme dans sa maison. Même les enfants ne sortent pas pour jouer", Hadiza Amadou, une autre habitante du village.
"Je suis soudeur ici mais depuis l'attaque, j'ai transporté toute ma famille à Tera. Je viens seulement la journée pour travailler", ajoute Moussa Hamadou.
Abdoul-Razak Idrissa, correspondant au Niger