Psychose dans le village nigérien de Petelkole, six mois après une attaque

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Retour sur l'attaque de Petelkole au Niger (vidéo)

Au Niger, plus de six mois après l'attaque du poste de police de Petelkole qui a couté la vie à deux policiers et un civil, la psychose règne encore au sein de la population de ce village situé sur la frontière entre le Burkina Faso et le Niger.

Les traces au sol du véhicule de la police calciné sont un des derniers signes visibles qui rappellent l'attaque du 30 mai dernier.

Toutes les activités ont repris mais beaucoup prennent des précautions. Notamment, chez les boutiquiers des abords du poste.

"J'avais l'habitude de passer la nuit, mais depuis l'attaque, je ferme tous les jours à 17 heures. Le commerce ne marche pas comme avant, " confie à VOA Afrique Ousseini Oumarou, boutiquier au poste de police de Petelkole.

Les habitudes des habitants du village de Petelkole ont aussi beaucoup changé depuis cette attaque.

"Nous avons peur. Tout s'arrête ici après la prière du soir", affirme Hamssatou Amadou, une habitante de Petelkole.

"Dès que la nuit tombe, chacun s'enferme dans sa maison. Même les enfants ne sortent pas pour jouer", Hadiza Amadou, une autre habitante du village.

"Je suis soudeur ici mais depuis l'attaque, j'ai transporté toute ma famille à Tera. Je viens seulement la journée pour travailler", ajoute Moussa Hamadou.

Abdoul-Razak Idrissa, correspondant au Niger