La société civile affirme que la situation a empiré depuis un an.
"Notre coordination a documenté 512 cas de personnes tuées d’une façon odieuse, la plupart à la machette, à la hache, au marteau et certaines, à l’arme à feu", déclare Teddy Kataliko, président de la société civile à Beni.
Au seul mois de septembre, déclare M. Kataliko, au moins 27 morts, 23 personnes enlevées, plus de 7 véhicules ont été incendiés.
Selon lui, les rebelles Ougandais des ADF-Nalu sont les auteurs de ces massacres qui se poursuivent bien que l’armée ait mené plusieurs opérations contre le groupe.
Your browser doesn’t support HTML5
La société civile en appelle plutôt à plus d’actions militaires car les assaillants "poursuivent la population qui a fui les zones ciblées pour les grandes agglomérations".
Les autorités de la région avaient en effet lancé un appel à la population à quitter les zones reculées pour les agglomérations.
Des attaques sont même de plus en plus signalées contre les positions de l’armée, indique M. Kataliko.