La manifestation vise à "soutenir" l'appel au "dialogue politique national et inclusif" de M. Kabila, écrit la majorité présidentielle alors qu'un miracle semble désormais nécessaire pour que la présidentielle censée avoir lieu cette année se tienne.
Le 4 juillet, une coalition de plusieurs forces d'opposition nouvellement créée en Belgique a appelé à des manifestations populaires sur toute l'étendue du territoire le 31 juillet pour exiger la tenue dans les temps de cette élection.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Son mandat s'achève le 20 décembre et la Constitution lui interdit de se représenter, mais l'opposition, qui n'a jamais reconnu sa victoire de 2011 (lors d'un scrutin entaché d'irrégularités massives), l'accuse de chercher par tous les moyens à contourner cet interdit.
Au cours des dernières semaines, deux des principales forces de l'opposition ont fini par accepter le principe de s'asseoir à la table du "dialogue" proposé en novembre 2015 par M. Kabila.
Les vues de l'opposition et de la majorité restent néanmoins très éloignées, la première insistant pour que le dialogue mène au départ du chef de l'État, la seconde défendant le principe d'un recul de la présidentielle et le maintien de M. Kabila au pouvoir.
En mai, la Cour constitutionnelle a autorisé celui-ci à rester en fonction au-delà de la fin de son mandat si la présidentielle n'a pas eu lieu à cette date. Pour l'opposition, cet arrêt d'une justice "aux ordres" est "nul et non avenu".
L'opposant historique Étienne Tshisekedi, octogénaire et en convalescence à Bruxelles depuis bientôt deux ans a annoncé son intention de revenir au pays le 27 juillet.
Avec AFP