Vital Kamhere, le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) avance le nombre de 58, hommes et femmes, qui ont été arrêtés et conduits au camp de police de Lufungula avant d’être relâchés.
"Ce que nous exigeons une rencontre pour qu’on dise qu’on ne va pas modifier la Constitution, qu’on va respecter le calendrier électoral avec des élections en 2016 et qu’on va éviter les erreurs des élections passées", a dit à VOA Afrique, Kamerhe.
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Pour Kamerhe, la coïncidence avec l’insurrection qui a conduit à la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso est une pure coïncidence.
"Notre sit-in était programmé bien avant et a même été repoussé plusieurs fois. Nous n’avons pas voulu créé une situation comme celle du Burkina ici", a précisé Kamerhe.
Le gouverneur de Kinshasa n’a pas autorisé le sit-in. Des policiers et d’autres forces de sécurité ont été déployés dans la ville dès la veille
Comme au Burkina Faso, la constitution actuelle en République Démocratique du Congo limite à deux le nombre de mandats pour le chef de l’Etat.
Les partisans du président Kabila ont initié une pétition et un projet pour la modification de la Constitution devant permettre à celui-ci de briguer un nouveau mandat.
L’UNC qui était classée troisième aux élections de 2011, s’est associée à l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), le plus grand parti de l’opposition, pour appeler au sit-in de lundi matin.
Les partis de l’opposition n’ont pas reconnu la victoire de Kabila aux élections de 2011.