Lundi soir, le ministère a fait état de l'"interruption de la vaccination à Goma, Beni, Butembo, Katwa, Komanda et Mabalako suite aux manifestations de la population".
A Beni et Butembo, épicentres de l'épidémie déclarée le 1er août, des manifestations ont eu lieu contre le report des élections générales jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
🚨#Ebola - Situation au lundi 31 décembre 2018 - Au total, 598 cas (550 confirmés et 48 probables), 363 décès et 204 personnes guéries- 2 nouveaux cas confirmés- 2 nouveaux décès de cas confirmés- 47 cas suspectshttps://t.co/Nc0YUkQW64 pic.twitter.com/C3yaEqHpGZ
— Ministère de la Santé RDC (@MinSanteRDC) 31 December 2018
La Céni a invoqué des raisons sanitaires (Ebola) et sécuritaires (tueries de civils).
En signe de protestation, pour revendiquer leur droit de vote, des milliers d'habitants de Beni ont participé dimanche à un scrutin symbolique organisé par des associations de jeunesse, a constaté un correspondant de l'AFP.
La vaccination avait également commencé à titre préventif sur les personnels de santé à Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu où aucun cas positif n'a été enregistré, d'après le ministère de la Santé.
"Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 53.737 personnes ont été vaccinées", indique le ministère.
Lire aussi : Dépouillement du vote-défi symbolique à BeniCette vaccination, utilisée pour la première fois à grande échelle pour enrayer une épidémie d'Ebola, a permis d'éviter des "milliers" de morts, a déclaré début décembre le ministre congolais de la Santé, le Dr Oly Ilunga.
"Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d'Ethique dans sa décision du 19 mai 2018", précise l'autorité sanitaire congolaise.