Rencontre entre le chef de Barkhane et le ministre malien de la Défense

Les commandos de la force française Barkhane montent une mitrailleuse sur une camionnette camouflée alors que des travailleurs maliens passent avant de partir en mission depuis leur base de Gao, au Mali, le undi 7 juin 2021.

“La réarticulation du dispositif militaire au Mali se fait en étroite collaboration avec l’armée malienne”, a assuré le général Laurent Michon, commandant de la force antijihadiste française au Sahel, après avoir été reçu mardi par le ministre malien de la Défense, le colonel Sadio Camara. 

Les entretiens entre les délégations française et malienne se sont déroulés dans une ambiance qualifiée de "bonne" des deux côtés. « Nous avons commencé à aider la relève des FAMAs à Tessalit et depuis un mois, il y a un nouveau contingent FAMAs à Tessalit. Cette coordination associe aussi la force de l'ONU, la Minusma”, a dit le général Laurent Michon.

Il a souligné qu'à Kidal par exemple, les positions françaises se trouvaient dans le camp de la Minusma.

Si des localités comme Tessalit étaient attaquées par les jihadistes, si la menace était forte, le général Michon a assuré qu’il y a la possibilité "d'envoyer des chasseurs ou un appui aérien pour réagir et appuyer la Minusma et les FAMAs.


Le sujet du groupe paramilitaire russe Wagner, source de sévères crispations entre Paris et Bamako, n'a pas été abordé.

La rencontre a eu lieu su fonds de vives tensions entre Bamako et Paris.

Les tensions récentes entre les deux cqpitales se sont amplifiées le 25 septembre lorsque le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé la France d'"abandon en plein vol" pour justifier le possible appel par Bamako à la société privée russe de mercenaires Wagner. Des propos que le président français Emmanuel Macron, avaient qualifié d’inadmissible, de "honte".

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