Résilience et confiance des festivaliers du Fespaco après les attaques au Burkina

  • Zoumana Wonogo

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Dans la nuit du 27 au 28 février, le groupe islamiste Ansarul Islam de Malam Dicko a attaqué deux commissariats des villes de Tongomaêl et Baraboulé au nord du Burkina. Ces attaques interviennent au moment où la fête du cinéma bat son plein à Ouagadougou. Les festivaliers ont confié à VOA Afrique leur sentiment sur la menace terroriste.

"L'année passée, j'ai vécu l'attaque du 15 janvier mais la situation n'est pas la même, le Burkina n'est pas une zone de guerre et on ne devrait pas se faire intimider", a expliqué un homme sur place.

"On voit que sur le festival, la sécurité s'est renforcée donc nous avons totalement confiance, et je n'ai aucune peur", explique une festivalière.

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Reportage de Zoumana Wonogo, correspondant à Ouagadougou pour VOA Afrique

"Cela m'effraie de façon générale et permanente, pas seulement au Burkina mais dans tout le continent", explique un autre festivalier, avant de poursuivre : "je crois qu'il faut prendre conscience de la menace, et ensuite il ne faut jamais céder face aux menaces et trouver les stratégies pour vaincre le terrorisme."

Le commissaire Marcel Paré, responsable de la sécurité du fespaco, explique qu'"il n'y a pas de risque zéro, mais ce qui est arrivé, nous le prenons positivement car cela nous alerte et de nous mobiliser davantage".

"C'est une alerte que nous prenons au sérieux", souligne-t-il.

Il appelle les festivaliers d'être aussi en alerte pour aider les autorités locales et rappelle les numéros d'urgence 1010, 17, et 16 sont toujours en place.

Zoumana Wonogo, correspondant à Ouagadougou