Le sommet de lundi se tiendra une semaine après des élections législatives boycottées par l'opposition et décriées par la communauté internationale
Deux autres sommets précédents étaient également consacrés à la crise née de la candidature du président Pierre Nkurunziza à la présidentielle prévue le 15 juillet.
Le Burundi est plongé dans une crise depuis l’annonce le 26 avril de la candidature de M. Nkurunziza pour un troisième mandat, alors que l’opposition l’accuse de violer la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
Au moins 70 décès ont été enregistrés lors des manifestations de contestation, et plus de 140.000 Burundais ont fui leur pays depuis le début de la crise.