Soudan du Sud : Ban Ki-moon soutient une nouvelle médiation

Fusil en main, des jeunes gens sont assis lors d’une cérémonie de désarmement, de démobilisation et de réinsertion d'enfants soldats à Pibor, État de Jonglei, au Soudan du Sud, sous la supervision de l'UNICEF et ses partenaires, le 10 février 2015.

La nouvelle formule de négociation devrait inclure dans la médiation des "représentants de haut niveau" de l'Union africaine, des Nations unies, de l'Union européenne, de la Chine et des pays de la troika (Etats-Unis, Norvège, Royaume-Uni).

L'organisation intergouvernementale est-africaine (IGAD), médiatrice dans le conflit sud-soudanais, a l'intention de l'IGAD d'étendre la médiation pour inclure de nouveaux partenaires afin d'accroitre la pression sur les deux belligérants, le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar.

M. Ban indique, dans son dernier rapport sur le Soudan du Sud, que les Nations unies sont prêtes à fournir un soutien supplémentaire aux négociations comme l'IGAD le demande.

Le processus de paix n’avance pas car les parties refusent de signer l’accord de paix proposé.

Ban espère que cette médiation renforcée sera capable de relancer le processus de paix, mais il souligne "qu'il n'y a pas encore de consensus solide autour de cette proposition".

L'IGAD a annoncé mardi la reprise prochaine des pourparlers de paix, en dépit de l'échec, le 6 mars dernier, des négociations qualifiées "de la dernière chance".

Le conflit sud-soudanais a éclaté en décembre 2013 au sein de l'armée sud-soudanaise, minée par des antagonismes politico-ethniques alimentés par la rivalité entre MM. Kiir et Machar à la tête du régime sud-soudanais.

Les combats se sont accompagnés de massacres et atrocités à caractère ethnique contre les civils, faisant des dizaines de milliers de morts.