Une résolution en ce sens, proposée par les Etats-Unis, a été adoptée par 13 voix sur 15, la Russie et le Venezuela s'abstenant.
Le Conseil de sécurité en a profité pour brandir une nouvelle fois la menace de sanctions si les accords de cessez-le-feu ne sont pas respectés pleinement.
Le Conseil se dit "prêt à envisager toutes les mesures appropriées (..) contre ceux qui agissent à l'encontre de la paix, la stabilité et la sécurité du Soudan du Sud".
La Russie s'est abstenue parce que cette allusion à des sanctions est "inappropriée dans une résolution censée faciliter un processus de paix". Il ne faut pas "effrayer" les belligérants en les menaçant ainsi, a ajouté son représentant Petr Iliichev.
Moscou critique aussi l'utilisation par la mission de drones car le gouvernement sud-soudanais y est opposé.
L'ambassadeur vénézuélien Rafael Ramirez a émis les mêmes critiques vis-à-vis du texte.
L'ambassadeur sud-soudanais Francis Mading Deng s'est plaint de ce que la résolution ait été adoptée sans consulter Juba. Il a rejeté l'utilisation par la mission d'hélicoptères et de drones, prônée par la résolution. Une telle initiative risque de provoquer "désaccord et hostilité" de la part du gouvernement sud-soudanais, a-t-il averti.
Les partisans du président Salva Kiir et ceux de de Riek Machar ont conclu puis violé déjà sept accords de cessez-le-feu depuis le début de la guerre civile en décembre 2013.
Avec AFP