Ce projet voulant supplanter la Ligue des champions est "un club fermé", "dissident des institutions existantes", a pointé le patron de la Fifa en ouverture du congrès annuel de l'UEFA, l'instance européenne du football.
"Soit vous êtes dedans, soit vous êtes dehors. Vous ne pouvez pas être à moitié dedans et à moitié dehors", a-t-il ajouté, agitant à nouveau la menace de l'exclusion des clubs dissidents et de leurs joueurs de toutes les compétitions nationales et internationales, sans néanmoins citer de mesures concrètes.
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"Les promotions et les relégations sont un modèle qui a été couronné de succès", a encore lancé le dirigeant, s'opposant à ce système de ligue quasiment fermée, où les clubs fondateurs auraient leur ticket garanti chaque saison, au lieu de devoir se qualifier via les championnats domestiques.
La prise de parole d'Infantino au congrès de l'UEFA était particulièrement attendue par le monde européen du football, qui aura besoin de la Fifa pour mettre en place les représailles qu'il entend infliger aux clubs sécessionnistes, comme celle, discutée juridiquement, de bannir leurs joueurs des compétitions internationales avec leurs sélections.
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Quelques minutes plus tôt, le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach avait lui aussi dénoncé le projet emmené par six clubs anglais, trois espagnols et trois italiens.
"Le modèle sportif européen est une approche unique (...) fondée sur l'ouverture d'une compétition équitable qui donne la priorité au mérite sportif. Ce modèle est menacé aujourd'hui (...), défié par une approche purement guidée par le profit", a-t-il regretté.
Les douze clubs dissidents ont secoué l'Europe du foot dans la nuit de dimanche à lundi en lançant leur Super Ligue, qu'ils veulent lancer au plus vite pour concurrencer la traditionnelle Ligue des champions de l'UEFA.