La conférence de Ryad, qui a rassemblé une centaine de représentants de l'opposition politique et armée syrienne, visait à unifier les rangs de cette opposition en vue d'éventuels pourparlers pour mettre fin à un conflit qui a fait depuis mars 2011 plus de 250.000 morts et poussé à l'exode des millions de personnes.
Les participants se disent "prêts à entrer dans des négociations avec des représentants du régime syrien sur la base de la déclaration de Genève-1 (30 juin 2012) et des résolutions internationales pertinentes (...) dans un délai à convenir avec l'ONU", selon leur communiqué final publié après deux jours de discussions.
Les délégués ont toutefois réclamé que "Bachar (al-Assad) et sa clique se retirent du pouvoir avec le début de la période de transition" politique en Syrie.
La conférence de Ryad visait aussi à établir une plateforme commune en vue des négociations.
"Nous sommes parvenus à un accord sur une vision unifiée d'un processus de règlement et sur (la formation) d'une instance suprême" pour superviser la délégation aux négociations avec le régime, a déclaré Souheir al-Atassi, une dirigeante de la Coalition nationale, principale composante de l'opposition en exil.
Avec AFP