C'est le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov qui l'a déclaré.
"Nous aurons des consultations trilatérales entre la Russie, les États-Unis et l'ONU", a déclaré M. Gatilov, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti, précisant que l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura prendra part à ces discussions.
"Cette fois, nous nous rencontrons d'abord afin d'écouter M. de Mistura s'exprimer sur le travail de l'ONU, sur les modalités de progrès du dialogue inter-syrien", a-t-il poursuivi.
Selon lui, la Russie profitera de cette rencontre pour appeler à "l'intensification (du) combat contre le terrorisme".
Il a également souligné l'importance de se mettre d'accord sur une "liste d'organisations terroristes, une liste de membres de l'opposition qui pourrait prendre part au processus de négociation".
Cette annonce intervient alors que des représentants de factions politiques et de groupes armés de l'opposition syrienne ont entamé des discussions mercredi à Riyad, en Arabie Saoudite, pour tenter d'unifier leurs positions en vue d'éventuelles négociations avec le régime de Damas.
Cette réunion est sans précédent depuis le début en 2011 du conflit syrien, qui a fait plus de 250.000 morts et poussé à l'exode de millions de personnes.
Les débats se déroulent dans le cadre d'un processus international relancé fin octobre à Vienne par 17 pays et trois organisations internationales.
Le secrétaire d'État américain John Kerry doit par ailleurs se rendre à Moscou la semaine prochaine pour tenter, avec les dirigeants russes, de progresser vers une solution au conflit en Syrie.
Avec AFP