En fin de matinée, des milliers d'habitants paniqués fuyaient la zone des combats, qui semblaient avoir cessé.
Selon plusieurs témoins, des échanges de tirs à l'arme automatique émaillés de détonations d'armes lourdes ont commencé dans les quartiers de Mayanga et Makélékélé entre 2h et 3h (1h et 2h GMT) et ont duré pratiquement sans discontinuer jusque vers 6h.
Le commissariat central de police de l'Angola libre à Bacongo, les commissariats de Makélékélé et de Mayanga ont été mis à sac avant d'être incendiés.
Selon des habitants, des miliciens ninjas ont infiltré le quartier de Mayanga depuis 1h du matin. Ils sont à la recherche des policiers, a indiqué à VOA Afrique un habitant du quartier Bourreau à Makelekele.
Contacté, un responsable politique de la milice ninja a indiqué à VOA Afrique , que c'était leur façon à eux de manifester la désobéissance à l'Etat. Il a promis d'autres incidents dans le pays.
Apeurée par des détonations d'armes automatiques et lourdes, les populations fuient vers les zones centre et nord de la capitale, encore calmes. Il y a quelques heures, des coups de feu étaient également entendus dans les quartiers Massengo et Manianga, dans la partie nord. Pour l'heure, aucun bilan n'a été encore fourni par les autorités.
Dans l'ensemble, Brazzaville est calme, le centre-ville désert, et seuls les véhicules militaires circulent. Les populations sont chez elles, a constaté notre correspondant sur place.
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