"Au total, un millier de migrants ont été secourus" grace "aux opérations de recherche et de sauvetage de l'OIM depuis le mois d'avril" dans le nord du Niger, écrit l'OIM dans un communiqué publié sur son site.
Fin juin, l'organisation onusienne faisait état de 600 migrants Africains sauvés depuis la même date, dans le cadre de son opération "Aide et secours aux migrants dans la région d'Agadez" (MIRAA)".
Pour "améliorer les sauvetages", l'OIM a effectué entre les 19 et le 25 juillet, "une mission d'évaluation des itinéraires migratoires" dans le désert de Ténéré et dans la région entourant la frontière du Niger avec la Libye, principale porte d'entrée en Europe, souligne le communiqué.
La mission menée avec le Département de la protection civile du Niger (DPC) a parcouru plus de 1.400 kilomètres "pour observer l'évolution des flux migratoires" et "les nouvelles routes empruntées", explique l'OIM.
Ce périple a confirmé "la dangerosité accrue" des itinéraires empruntés par les passeurs. L'OIM "souhaite mettre en place des points de contrôle des flux dans le pays", relève le même texte.
Depuis le début de l'année, découvertes macabres et opérations de sauvetage de migrants sont devenues monnaie courante dans le désert nigérien.
Entre mai et juin 2017, 52 migrants, dont des bébés, ont été retrouvés morts en plein désert. Une cinquantaine d'autres migrants portés disparus fin juin après avoir été abandonnés en plein désert, sont probablement morts, selon l'OIM.
Le désert du Ténéré nigérien est devenu "un véritable cimetière à ciel ouvert" pour les migrants africains sur la route de l'Europe via la Libye, selon des élus d'Agadez, dans le nord du Niger.
Avec AFP