Les quatre candidats -Joseph Djimrangar Dadnadji, Mahamat Ahmad Alhabo, Gali Ngothé Gatta et Brice Mbaimon Guedmbaye- rappellent, dans un communiqué, « leur exigence de la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale indépendante pour la manifestation de toute la vérité ».
" Il est fait cas de la réapparition de certains militaires disparus. Les candidats se réjouissent de cette bonne nouvelle et la partagent avec leurs familles ", indiquent-ils dans le document.
Pour les quatre candidats, la question des militaires disparus ne doit pas être traitée par des juridictions nationales car le gouvernement tchadien est juge et partie dans cette affaire.
" Notre compréhension est que les personnes les mieux indiquées pour donner des informations crédibles sont les officiers commandant des unités dont certains éléments seraient disparus et réclamés par leurs familles. Ceux qui doivent être entendus sont donc dans les casernes ", affirment les opposants.
Des ONG et l’opposition avaient dénoncé la disparition de 47 militaires après le scrutin présidentiel tenu le 10 avril. Pour eux, ces militaires étaient soupçonnés d’avoir voté pour des candidats de l’opposition.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena avait, par la suite, instruit la direction de la police judiciaire de mener une enquête ces allégations.