Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), le raid aérien dans le village rebelle d'al-Jineh, dans la province d'Alep (nord), avait fait 49 morts, dont une majorité de civils.
Mais l'enquête de l'armée américaine après ce bombardement visant une réunion d'Al-Qaïda "n'a pas trouvé d'indications" à l'appui des allégations de nombreuses victimes civiles, a déclaré le mercredi le général Paul Bontrager, le responsable de l'enquête.
"Nous estimons qu'il y a eu une victime civile", dont le sort - tué ou blessé - n'est pas établi, a affirmé le général.
Le bombardement a revanche tué "une vingtaine" de combattants d'Al-Qaïda qui participaient à la réunion visée par le bombardement, a-t-il estimé.
Par ailleurs, le bâtiment frappé n'était pas une mosquée, mais une école religieuse (madrassa) en construction, a affirmé le général Bontrager.
Une petite mosquée déjà existante de l'autre côté de la rue, et une mosquée en construction adjacente à la madrassa n'ont pas été touchées par le bombardement, a indiqué le général
Les Etats-Unis dirigent une coalition internationale qui lutte contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, et frappe également occasionnellement d'autres formations jihadistes.
Avec AFP