Washington n'exclut pas des frappes en Syrie après de nouvelles attaques chimiques

Un bombardier B-52 de l'US Air Force sur la base aérienne d'Al Udeid, au Qatar, le 9 avril 2016. Ces bombardiers sont destinés à la lutte contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.

Les Etats-Unis n'excluent pas de procéder à des frappes en Syrie après des accusations de nouvelles attaques à l'arme chimique dans le pays, a indiqué un haut responsable américain.

Le régime de Bachar al-Assad et le groupe Etat islamique "continuent d'utiliser des armes chimiques", a accusé un responsable, un second affirmant que le président "n'exclut aucune" option et que "l'usage de la force militaire est toujours étudiée".

Ces déclarations font suite à des informations sur de nouvelles attaques au chlore et au sarin, y compris des informations non confirmées pour l'instant d'une attaque chimique jeudi sur Douma, une enclave rebelle assiégée à l'est de Damas.

"Le président n'exclut rien", a indiqué l'un des hauts responsables.

Le 7 avril 2017, Donald Trump avait ordonné le lancement de 59 missiles de croisière sur une base aérienne du régime d'où venaient les armes chimiques qui avaient servi à attaquer trois jours plus tôt la ville rebelle de Khan Cheikhoun (province d'Idleb, nord-ouest).

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Une attaque --niée par le régime et son allié russe-- qui avait fait 87 morts parmi les civils dont 31 enfants.

Les images de gens suffoquant et se convulsant avaient choqué le monde entier et suscité de nombreuses condamnations.

Pendant sa campagne, Donald Trump avait reproché --tout comme de nombreux observateurs-- à son prédécesseur Barack Obama de n'avoir pas frappé le régime de Bachar al-Assad malgré l'usage d'armes chimiques par Damas.

Avec AFP