Washington demande l'arrêt de la "violence" contre le peuple au Nicaragua

Un manifestant tire contre la police lors d'une manifestation contre le gouvernement du président nicaraguayen Daniel Ortega, à Masaya, au Nicaragua, le 19 juin 2018.

Le gouvernement du Nicaragua "doit mettre un terme immédiatement à sa campagne de violence et d'intimidation contre son propre peuple", a affirmé jeudi dans un communiqué l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.

Ce peuple "ne fait rien d'autre que d'affirmer son opinion", a-t-elle ajouté, en rappelant les appels des Etats-Unis à la tenue d'"élections libres et justes".

"Permettre à l'ONU et aux organisations de défense des droits de l'Homme de se rendre au Nicaragua est une mesure indispensable". Aujourd'hui, le président Daniel Ortega "doit leur donner un accès total pour qu'elles puissent enquêter sur les violations des droits de l'Homme contre le peuple nicaraguayen" imputées à son propre gouvernement, a précisé Nikki Haley.

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Les forces de l'ordre du Nicaragua ont lancé jeudi un nouvel assaut contre la ville de Masaya, déclarée en rébellion par ses habitants, et les évêques catholiques ont décidé de se rendre sur place "pour éviter un nouveau massacre".

Depuis le 18 avril, quand ont éclaté les premières manifestations, le Centre nicaraguayen des droits de l'homme (Cenidh) a dénombré 187 morts et plus de 1.000 blessés.

Avec AFP