Exactions commises par les rebelles, les forces gouvernementales et leurs alliés russes. La Minusca évoque de possibles "crimes de guerre" contre les casques bleus
La situation des droits de l'homme en Centrafrique, en proie à de graves troubles depuis 2013, est "alarmante" en raison d'exactions commises par les rebelles, les forces gouvernementales et leurs alliés russes, a affirmé mercredi l'ONU.
La Centrafrique est ravagée par une guerre civile depuis 2013.
Une autre attaque a blessé un Casque bleu et tué un soldat centrafricain à 900 km à l'Est de Bangui.
En Centrafrique, les services médicaux font face à des attaques répétées, rendant les populations vulnérables aux maladies. L’ONG Médecins Sans Frontières a dû suspendre temporairement et à plusieurs reprises ses activités médicales. Rhian Gastineau, cheffe de mission MSF en RCA en parle.
Elles affirment que les rebelles traversent la frontière pour éviter les combats avec les forces regulières centrafricaines. Un reportage de Moki Edwin Kindzeka, relaté par Nathalie Barge.
Les autorités centrafricaines ont rejeté mercredi un rapport d'experts de l'ONU dénonçant des "violations du droit international humanitaire" par des militaires centrafricains et des instructeurs russes qui les appuient contre des rebelles tentant de renverser le président Faustin Archange Touadéra.
L'émissaire de l'ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye, dénonce vivement le comportement des forces nationales centrafricaines et de leurs alliés russes
Un gouvernement a été formé mercredi en Centrafrique, deux semaines après la nomination d'un nouveau Premier ministre, a annoncé la présidence dans un décret.
Eric Manirakiza a joint à Bambari, la cheffe de mission de MSF en Centrafrique, Rhian Gastineau.
Environ 8.500 déplacés ont été expulsés de leur camp de fortune, ensuite ravagé par un incendie, dans la quatrième ville de Centrafrique, en proie à de fréquents combats opposant des rebelles aux forces gouvernementales et leurs alliés, selon Médecins Sans Frontières (MSF).
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