Un député de l'opposition comorienne a été arrêté et se trouvait mercredi en garde à vue dans les locaux de police de l'île d'Anjouan à la veille du premier tour des élections législatives, a-t-on appris auprès d'un de ses collègues.
Réunions publiques au compte-gouttes, rues vides d'affiches et candidats fatalistes, la campagne pour les élections législatives du 19 janvier, réduite à la seule majorité présidentielle, déchaîne peu les passions dans l'archipel des Comores.
Les grands bailleurs internationaux et les acteurs privés réunis lundi et mardi à Paris se sont engagés à investir quelque 3,9 milliards d'euros dans un plan de développement des Comores, petit archipel pauvre de l'océan Indien, selon un communiqué.
Une plate-forme de la diaspora comorienne en France a condamné vendredi la venue à Paris, à l'occasion d'une conférence de bailleurs de fonds, du président Azali Assoumani, dont elle conteste la "légitimité".
L'opposition comorienne a conditionné sa participation aux élections législatives début 2020 à plusieurs exigences, notamment le vote de la diaspora et la garantie de scrutins "transparents, libres et démocratiques", alors que la présidentielle de mars avait été entachée de nombreuses fraudes.
Les Comores viennent de lancer une nouvelle campagne pour tenter d'enrayer dans leur principale île, la Grande-Comore, une inquiétante résurgence de l'épidémie de paludisme, qui menace désormais de réapparaître sur les deux autres îles du territoire.
Ahmed Abdallah Sambi, emprisonné depuis plus d'un an, "est assez malade" et "devrait être évacué dans un pays tiers" pour y suivre des soins, a déclaré avocat, Ahamada Mahamoudou.
Le président des Comores Azali Assoumani, réélu en mars pour cinq ans à l'issue d'un scrutin contesté par ses adversaires, a nommé un nouveau gouvernement largement composé de fidèles, malgré ses promesses d'ouverture à l'opposition.
La justice comorienne a remis en liberté lundi une des principales voix de l'opposition, le colonel Soilihi Mohamed, arrêté pour avoir refusé de reconnaître la réélection contestée du président Azali Assoumani, a-t-on appris auprès de son entourage.
Situation très tendue aux Comores: Des tirs ont éclaté dans la capitale aujourd’hui juste après l'arrestation d'un des principaux rivaux du président Azali Assoumani, qui vient d'être réélu au terme d'un scrutin immédiatement contesté. Une fusillade entre les forces de l'ordre et un groupe d'hommes
Des tirs ont éclaté à Moroni, la capitale des Comores, juste après l'arrestation d'un des principaux rivaux du président Azali Assoumani, réélu dimanche au terme d'un scrutin contesté. Le pouvoir affirme que la situation est sous contrôle.
La capitale du petit archipel des Comores a été secouée jeudi par de violents échanges de tirs survenus après l'arrestation d'un des chefs de l'opposition, qui refuse de reconnaître la réélection jugée frauduleuse du président Azali Assoumani.
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