"Nous avons terminé le travail", a déclaré à l'AFP Ngqabutho Mabhena, représentant de la communauté zimbabwéenne en Afrique du Sud.
Les deux dernières victimes ramenées à la surface mardi par des volontaires sont zimbabwéennes. Un autre corps avait déjà été découvert par les services de secours sud-africains lundi.
"Tous les hommes qui étaient bloqués sous terre ont été retrouvés", a assuré M. Mabhena. La police et les services de secours n'étaient pas en mesure de confirmer qu'il n'y avait plus de victime sous terre.
Un groupe de mineurs illégaux s'était retrouvé bloqué le 7 septembre dans la mine d'or de Langlaagte, la plus vieille du pays.
Les autorités avaient suspendu les recherches lundi pour des raisons de sécurité, mais des volontaires avaient poursuivi les opérations de secours dans le puits désaffecté.
La mine de Langlaagte est la première mine d'or découverte à Johannesburg en 1886, alors une terre aride inhabitée. Cette découverte avait provoqué une véritable ruée vers l'or et fait de la ville la capitale économique du pays.
Des milliers de mineurs illégaux, souvent venus du Mozambique, du Zimbabwe et du Lesotho voisins, travaillent aujourd'hui au péril de leur vie, dans des mines désaffectées en Afrique du Sud, dans le but de revendre quelques pépites d'or au marché noir.
Par mesure de sécurité, le gouvernement a interdit l'accès à 200 puits de mines abandonnées.
Avec AFP