Le Conseil avait adopté à l'unanimité le 7 août une résolution créant ce mécanisme, et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a proposé la semaine dernière les modalités concrètes de sa mission, confiée à trois experts indépendants. Il attend le feu vert du Conseil pour recruter ces experts. Ces derniers devraient enquêter sur de récentes attaques chimiques en Syrie.
La Russie n’a pas simplement répondu, ont indiqué mercredi des diplomates du Conseil de sécurité.
"Nous continuons d'y travailler", a déclaré à des journalistes l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine. "C'est un sujet assez technique et nous voulons être absolument sûrs".
Les Etats-Unis, le Royaume uni et la France accusent l'armée syrienne d'avoir mené les attaques chimiques, dont plusieurs au gaz de chlore. La Russie par contre considère qu'il n'y a pas de preuves contre son allié syrien, qu'elle a toujours cherché à protéger au sein du Conseil.
Avec AFP